« L’idée vient simplement de faits et de vision. La confrontation quotidienne à des choses qui me dérangeaient m’ont poussé à réagir et essayer de changer la donne. Dans un premier temps, je me suis attaqué au gaspillage alimentaire et quand je me suis aperçu que la précarité était aussi présente, unir ces deux combats se sont naturellement imposés. Cela m’a aidé à éclaircir mes ambitions culinaires. J’ai rencontré Adeline et tout est devenu possible grâce à notre collaboration. » Elliott
« La circularité aujourd’hui, c’est un enjeux crucial et même si beaucoup d’initiatives se développent, le champ d’opportunités, d’actions et de sensibilisation restent énormes. Lorsque j’ai plongé dans l’univers Horeca d’Elliott, après 10 ans dans le corporate FMCG, j’ai compris à quel point nous pouvions tous contribuer avec des solutions novatrices à notre échelle. Parce que oui, il y a plus qu’assez d’invendus alimentaires; et parce que toutes les solutions n’existent pas encore. Contribuer à notre échelle, apporter mon expertise de gestion de projets aux idées et à la créativité d’Elliott, est devenu une évidence. »
Adeline
Saviez-vous que nous gaspillons environ 1/3 de la nourriture produite à l’échelle mondiale ? Cela fait du gaspillage alimentaire la troisième plus grande source émettrice de CO2, après la Chine et les États-Unis.
Avec le réchauffement climatique, il est difficile de contrôler la culture des produits alimentaires. Aussi, l’industrie agro-alimentaire et les supermarchés ont habitué leurs clients à consommer des ingrédients calibrés : 33,7% des fruits et légumes ne sont même pas cueillis et pourrissent sur les champs.
L’avènement des supermarchés a forcé un calibrage des produits que le citoyen consomme. Les courgettes ont toutes la même taille, les œufs ont tous le même format, la viande consommée est moins variée qu’il y a plusieurs dizaines d’années. Tous les produits alimentaires qui ne correspondent pas aux besoins présupposés du consommateurs terminent à la poubelle.
Suite à de nombreux scandales, des organismes de contrôle de l’hygiène (l’AFSCA chez nous) demandent la définition de date limite de consommation. Une fois celle-ci dépassée, les produits ne peuvent plus être vendus : ces invendus terminent très souvent à la poubelle alors qu’il est encore possible de les transformer pour les manger.
Comme le dit le vieil adage “le stock, c’est de l’argent qui dort”. Les surplus prennent trop de place dans les centres de distribution et de stockage qui préfèrent jeter à la poubelle pour limiter les coûts d’inventaire.
Grâce à son expertise de chef accumulée sur plusieurs années, Elliott et son équipe possèdent les connaissances pour rallonger la conservation des produits destinés à la poubelle : fermentation, cuisson, congélation, etc. Aussi, Hearth Project possède des espaces de stockage importants et une team de bénévoles qui permet de transformer rapidement les invendus que nous récupérons.
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